Le pois fourrager fut établi ici après une culture de concombre. Excellent fixateur d’azote, le pois sera enfoui tout juste avant le premier gel.
Taux de semis : 3 kg/100 m2.

Sur cette photo, une bande de sarrasin semé après une récolte d’échalote. À droite, un rang de panais Harris Model et de betteraves Chioggia puis du seigle d’automne sur maïs et à l’arrière, sur pomme de terre. La culture protégée du gel par un tissu anti-insecte en haut à droite sur la photo est le piment Rouge de Maskinongé. Le sarrasin sera enfoui avant le premier gel.
Très efficace pour étouffer les plantes adventices, le sarrasin est laissé en croissance de 30 à 40 jours. On l’enfouit à la fin de la floraison. Ses fleurs attirent de nombreux insectes utiles.
Sensible au gel, on le sème au printemps une fois les risques de gel passés.
Taux de semis : 3 kg/100 m2.

Ici du seigle parsemé de sarrasin issu du semis précédent. Cette parcelle fut établie durant toute la saison en engrais verts. Semé en mai, le pois fourrager fut suivi en juin de sarrasin. Le seigle qui lui a succédé sera enfoui au printemps. Des cultures légumières voraces seront alors établies. Tomates, aubergines, artichauts et concombres figurent dans ma planification pour cette parcelle dorénavant enrichie et assainie.
Les informations présentées dans ce blogue sont tirées du livre Le jardin écologique de Yves Gagnon.
Yves Gagnon
Auteur et semencier